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Implication des hommes

Au Niger, le programme École des Maris offre une approche novatrice à un problème répandu : l’opposition des hommes à la prise de contraceptifs par les femmes. Dans ces écoles de village non officielles, les hommes sont informés de l’importance des soins de santé en matière de reproduction et sont encouragés à aider leur femme à avoir accès à la planification familiale. Il est indispensable d’impliquer les hommes, puisque ce sont souvent eux qui contrôlent les ressources et décident si les femmes reçoivent des soins de santé ou non.

Dans les villages traditionnels, les hommes pensent souvent que les contraceptifs rendront leur femme malade ou stérile, ou les encourageront même à être volages. En général, ils ne comprennent pas l’importance des soins prénataux ou de la présence d’un personnel qualifié pendant l’accouchement. En outre, ils ne sont pas toujours prêts à dépenser de l’argent pour que leur femme aille à l’hôpital.

Dans l’École des Maris, les hommes se réunissent deux fois par mois pour aborder les problèmes de santé reproductive et en apprendre plus à ce sujet. Le ministère de la Santé et des ONG locales, comme l’Association Nigérienne pour le Bien-être Familial, se chargent de les conseiller, les éduquer et les superviser. Ces écoles sont également largement soutenues par les leaders traditionnels et religieux : un facteur clé de leur succès.



Photographie : Prashant Panjiar/FP2020

Certaines écoles travaillent également en collaboration avec un groupe de soutien composé de femmes, ce qui contribue largement à faciliter la communication entre les sexes. Lorsque les femmes d’un village ont expliqué que l’absence de latrines correctes représentait une raison majeure de ne pas se rendre à la maternité, les hommes en ont construit. Ils ont également construit une maison pour la sage-femme.

Grâce à l’aide d’UNFPA, le Niger a désormais réussi à étendre le programme au pays tout entier : 1 000 écoles au total. Des programmes similaires sont en cours de développement au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et en Sierra Leone.

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