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Mobiliser les ressources

Les programmes de planification familiale nécessitent un financement et les expansions de ces programmes nécessitent des financements supplémentaires. La logique est aussi simple qu’implacable. Peu importe les bonnes intentions du pays envers son engagement, ni la bonne conception du projet du partenaire, les programmes sont inapplicables si l’on ne dispose pas des ressources nécessaires pour assurer leur mise en œuvre.

Le Sommet de Londres de 2012 a permis de récolter 2,6 milliards USD d’engagements financiers de la part de donateurs à travers le monde, afin de soutenir la planification familiale. Cela a également permis de remettre la planification familiale au cœur des priorités du développement mondial, avec la prise de conscience croissante que la planification familiale volontaire et basée sur les droits est l’un des investissements les plus rentables qu’un pays puisse faire pour son avenir. Ces engagements et ces priorités se traduisent en actions : une nouvelle analyse réalisée par la Kaiser Family Foundation révèle que le financement bilatéral pour la planification familiale a augmenté de quasiment un tiers depuis le Sommet de Londres de 2012. Les gouvernements donateurs sont fidèles à leurs engagements FP2020 :

En 2014, les gouvernements donateurs ont fourni 1,4 milliard USD de financement bilatéral pour les programmes de planification familiale, soit une augmentation de 9 % par rapport à l’année passée et une augmentation de 32 % par rapport à 2012.10

  • Les États-Unis ont été le plus important donateur bilatéral en 2014 avec près de la moitié (44 %) du total des financements bilatéraux : 636,6 millions USD. Le Royaume-Uni a été le deuxième plus important donateur bilatéral avec près du quart des financements totaux (327,6 millions USD).11
  • Les huit gouvernements donateurs engagés présentés par la Kaiser Family Foundation sont sur la bonne voie pour remplir leurs engagements FP2020.12

Ces augmentations confortent le maintien de la tendance haussière rapportée l’an dernier et confirment que le soutien pour la planification familiale se consolide et se renforce chez les donateurs mondiaux. Cependant, dans le même temps, Track20 estime que les dépenses pour la planification familiale en 2013 (première année pour laquelle il est possible de compiler les données) ont atteint 3,1 milliards USD dans les 69 pays cibles FP2020.13 Pour étendre les programmes de planification familiale au-delà des niveaux de service de 2013, il conviendra d’augmenter considérablement les contributions financières.

Retrouvez d'autres analyses sur cette page :

FINANCEMENT DE LA PART DES GOUVERNEMENTS DONATEURS POUR LA PLANIFICATION FAMILIALE EN 2014 : ANALYSE DE LA KAISER FAMILY FOUNDATION

VUE D’ENSEMBLE

2014 constitue pour la Kaiser Family Foundation la troisième année d’analyse annuelle du financement des gouvernements donateurs pour la planification.14 Globalement, les gouvernements donateurs15 ont contribué à hauteur de 1,4 milliard USD à la planification familiale bilatérale en 2014, ce qui représente une augmentation de 9 % par rapport à l’année précédente. Sur les 10 gouvernements donateurs recensés, 8 se sont engagés durant le Sommet de Londres de 2012 ; et tous sont en bonne voie pour remplir ces engagements.

Cette analyse se fonde sur des données provenant de 29 gouvernements membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et du Comité d’aide au développement (CAD) en 2014 et qui ont signalé au CAD une Aide publique au développement (APD).

LES CONSTATATIONS PRINCIPALES DE 2014 SONT LES SUIVANTES :

  • En 2014, les gouvernements donateurs ont versé 1,4 milliard USD pour assurer le financement de programmes bilatéraux de planification familiale (voir tableau).

Financements bilatéraux :

  • Le montant de 1,4 milliard USD alloué par les donateurs en 2014 représente une augmentation de 9 % (+120,5 millions USD) par rapport à 2013 (1,3 milliard USD) et de 32 % par rapport à 2012 (1,1 milliard USD).
  • Sept donateurs (le Canada, le Danemark, les États-Unis, la France, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède) ont augmenté leurs financements bilatéraux en 2014 (après la prise en compte des fluctuations du taux de change), tandis que deux (l’Australie et la Norvège) sont restés plus ou moins stables et qu’un a réduit (l’Allemagne).
  • La majeure partie de l’augmentation bilatérale est due principalement aux États-Unis, suivis de la France, du Royaume-Uni et de la Suède.
  • Les États-Unis ont été le plus grand donateur bilatéral en 2014, avec 636,6 millions USD, montant qui représente près de la moitié (44 %) du total des financements bilatéraux. Le Royaume-Uni (327,6 millions USD, 23 %) a été le deuxième plus important donateur bilatéral, représentant près d’un quart de l’ensemble des financements, suivi des PaysBas (163,6 millions USD, 11 %), de la Suède (70,2 millions USD, 5 %) et de la France (69,8 millions USD, 5 %).


Progrès effectués vers l’accomplissement des engagements FP2020 :

  • Parmi les 10 donateurs présentés dans cette analyse, 8 ont pris des engagements au cours du Sommet de Londres de 2012 sur la planification familiale : l’Allemagne, l’Australie, le Danemark, la France, les Pays-Bas, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède. Les estimations préliminaires indiquent que la totalité des 8 donateurs sont en train de réaliser leurs engagements.

UNFPA :

  • En plus de déboursements bilatéraux de gouvernements donateurs pour la planification familiale (qui comprennent des contributions auxiliaires aux projets de planification familiale de l’UNFPA telles que spécifiées par le donateur), les donateurs ont également contribué à hauteur de 472 millions USD aux ressources principales de l’UNFPA en 2014. Les ressources principales sont destinées à être utilisées par l’UNFPA à la fois dans le cadre d’activités inhérentes aux programmes (planification familiale, population et développement, VIH/SIDA, égalité des sexes et santé reproductive et sexuelle, et droits) et d’un soutien opérationnel. En 2014, l’UNFPA a dépensé environ 93 millions USD en contributions de base pour la planification familiale. Ajoutés aux 241 millions USD estimés dépensés pour la planification familiale à partir de ressources auxiliaires, le montant total dépensé par l’UNFPA pour la planification familiale était estimé à 334 millions USD en 2014, soit 40,7 % des ressources totales de l’UNFPA.
  • Parmi les gouvernements donateurs présentés, la Suède a fourni la plus importante contribution aux ressources de base de l’UNFPA en 2014 (70,3 millions USD), suivie de la Norvège (69,1 millions USD), des PaysBas (48,4 millions USD) et du Danemark (41,9 millions USD).16

Photographie: Mark Naftalin/FP2020


10. Kaiser Family Foundation

11. Kaiser Family Foundation

12. Kaiser Family Foundation

13. Source : Track20. Voir : www.familyplanning2020.org/measurement-hub

14. Aux fins de cette analyse, les dépenses bilatérales de planification familiale représentent un financement spécifiquement octroyé par les gouvernements donateurs à la planification familiale, telle que définie par l’OCDE CAD (voir méthodologie) et comprennent : les projets de planification familiale indépendants ; les contributions spécifiques à la planification familiale pour les organisations multilatérales (par ex. les contributions au Programme mondial pour améliorer la sécurité des produits de santé reproductive à l’UNFPA) ; et, dans certains cas, les projets qui incluent la planification familiale dans des activités de santé reproductive plus larges.

15. Les gouvernements donateurs incluent uniquement des membres de l’OCDE CAD.

16. En 2014, la Finlande, qui n’a pas été directement présentée dans cette analyse, a fourni la troisième plus grosse contribution principale (60,4 millions USD) à l’UNFPA, suivie des Pays-Bas.



LA BANQUE MONDIALE

La Banque mondiale fournit un financement pour la planification familiale dans le cadre d’activités plus larges de santé reproductive et des populations. En 2014, la Banque mondiale a contribué à hauteur de 251 millions USD à la santé reproductive et des populations, soit une augmentation de 30 millions USD par rapport au versement de 2013 (221 millions USD). Avec la création du Mécanisme de financement mondial (Global Financing Facility, GFF), la Banque mondiale doit jouer un rôle de plus en plus important dans le soutien aux activités de planification familiale.17


17. Kaiser Family Foundation selon une communication personnelle avec la Banque mondiale

NOTE MÉTHODOLOGIQUE

Dans les données financières présentées dans cette analyse, les décaissements sont définis comme le déblocage de fonds, ou l’achat de biens ou de services à destination d’un bénéficiaire. Les données présentées ont été obtenues grâce à une communication directe avec les gouvernements donateurs, l’analyse des données primaires non traitées et sont issues du Système de notification des pays créanciers (CRS) de l’OCDE. Les contributions principales de l’UNFPA ont été obtenues à partir de documents du Comité exécutif des Nations Unies.

Il est également parfois difficile de dissocier le financement bilatéral de la planification familiale des totaux généraux de la santé reproductive et maternelle ; l’un et l’autre sont parfois représentés sous forme de totaux intégrés (le Canada, la France, les Pays-Bas, la Suède et les États-Unis ne dissocient pas le financement de la planification familiale d’autres totaux plus larges de santé reproductive et maternelle). En outre, les activités liées à la planification familiale financées dans le cadre d’autres secteurs de l’aide publique au développement (l’éducation et la société civile par exemple) sont restées largement non identifiées. Pour réaliser cette analyse, nous avons travaillé en étroite collaboration avec les principaux donateurs de la planification familiale afin d’identifier, lorsque c’était possible, les financements destinés spécifiquement à la planification familiale (voir notes du tableau). Désormais, il sera important de renforcer les efforts pour suivre le soutien apporté par les gouvernements donateurs à la planification familiale, si de tels financements sont plus systématiquement identifiés au sein des autres catégories d’activités des systèmes financiers primaires.

Pour des données dans la devise du pays donateur, veuillez contacter les chercheurs.


Télécharger en PDF le tableau Déboursements bilatéraux des gouvernements donateurs pour la planification familiale 2012-2014 ici.

Télécharger en PDF le tableau Progression des gouvernements donateurs envers les engagement du sommet de Londres ici.


FOCALISATION SUR L’EUROPE : ANALYSE COUNTDOWN 2015 EUROPE

Countdown 2015 Europe est un consortium formé de 15 organisations européennes non gouvernementales œuvrant à assurer la santé et les droits sexuels et reproductifs dans les pays en développement. Countdown 2015 Europe suit les dépenses des donateurs européens en planification familiale internationale et travaille au niveau national avec ses propres gouvernements pour accroître le soutien et la redevabilité pour la planification familiale et la santé reproductive.

TENDANCES ET ÉVOLUTIONS CHEZ LES DONATEURS EUROPÉENS SÉLECTIONNÉS
Durant cette année clé pour la santé et les droits reproductifs et sexuels et la planification familiale (SDRS/PF), les donateurs européens ont maintenu leur engagement durable envers les problèmes par un soutien explicite au cours des négociations sur les Objectifs de développement durable post-2015, dans les processus du Conseil européen, au cours de la réécriture de la Stratégie mondiale et dans d’autres forums internationaux. De nouveaux gouvernements ont été élus dans plusieurs pays européens et des changements budgétaires à venir sont possibles. Cependant, le cadre de la politique autour de la politique SDRS/PF reste solide. Les fonds investis dans la politique SDRS/PF par les gouvernements européens ont en général augmenté au cours de l’année passée, selon le même schéma que les années précédentes.

PRENEURS D’ENGAGEMENTS FP2020
DANEMARK
Le gouvernement du Danemark a changé en juin 2015 et des coupes budgétaires sont envisageables, mais la politique de base de l’engagement envers la SR/PF est assurée. À l’automne 2014, le Danemark a rejoint le gouvernement des Pays-Bas pour lancer AmplifyChange, un nouveau fonds pour promouvoir la sensibilisation de la société civile à la santé et aux droits reproductifs et sexuels, avec parmi les cinq thèmes prioritaires, un accès à la planification familiale pour les plus marginalisés.


LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES

Les institutions européennes ont connu divers changements au niveau des décaissements et instruments financiers au cours de l’année passée, mais restent fortement engagées vis-à-vis de la politique SDRS/PF. En tant que preneur d’engagements auprès de FP2020, la Commission européenne s’est engagé à verser 23 millions EUR pour la planification familiale, montant qui a ensuite été revu à la hausse pour atteindre 36 millions EUR. Cet engagement a été appliqué à travers un appel à propositions aux organisations de la société civile (lancé en 2013) et un financement du Programme mondial pour améliorer la sécurité des produits par l’UNFPA.


Le cadre de politique sur la santé et les droits reproductifs et sexuels et la planification familiale (SDRS/PF) reste solide. Les chiffres financiers globaux dépensés pour la politique SDRS/PF par les gouvernements européens ont augmenté au cours de l’année passée, suivant le même schéma que les années précédentes.



FINLANDE
Le nouveau gouvernement finlandais fait face à un climat économique délicat, avec des coupes budgétaires attendues pour 2016. Au cours des dernières années, le financement pour la SR a été protégé et le financement de base et de projets versé à l’UNFPA a en fait augmenté.

FRANCE
La première loi de développement de la France a été adoptée en 2014 et comporte une mention particulière de la santé reproductive au sein de laquelle se trouve la planification familiale. L’Agence française pour le développement a approuvé une stratégie de santé en juin 2015 et une stratégie qui comprend les questions de population et de SDRS est à attendre de la part du Ministère des Affaires étrangères.

ALLEMAGNE
En janvier 2015, le Ministère fédéral pour le développement et la coopération économique (BMZ) a annoncé qu’il étendrait son initiative sur la planification familiale basée sur les droits et la santé maternelle jusqu’à 2019 et augmenterait sa participation financière en la faisant passer de 80 millions EUR/an à 100 millions EUR/an. L’initiative a été lancée en 2011 dans le cadre de l’engagement Muskoka de l’Allemagne, qui arrive à son terme à la fin de cette année et a été comptabilisée comme contribution de l’Allemagne à FP2020.


PAYS-BAS
Les Pays-Bas ont maintenu leur position en tant que soutien de longue date de la politique SDRS/PF à travers un engagement politique, ainsi que par le lancement de AmplifyChange à la fin 2014 (voir ci-dessus). La politique SDRS/PF a été protégée des coupes budgétaires annoncées au printemps 2014.

NORVÈGE
La Norvège est aussi un soutien historique de la politique SDRS/PF, avec une augmentation significative du financement de la politique SDRS/PF au cours des deux dernières années, y compris un soutien financier à l’UNFPA.

SUÈDE
L’engagement de la Suède envers les droits en matière de santé procréative et sexuelle reste solide et est illustré par sa politique et son soutien financier. Une stratégie régionale pour l’Afrique sub-saharienne a été adoptée et sera rendue opérationnelle à l’automne 2015. Le gouvernement a initié une campagne diplomatique et numérique appelée midwifed4all, qui souligne la demande en sages-femmes pour assurer la PF et la politique SDRS.

DONATEURS N’AYANT PAS PRIS D’ENGAGEMENT
Tandis que la majeure partie de l’assistance en matière de planification familiale internationale est fournie par 11 donateurs engagés auprès de FP2020 et les États-Unis (qui sont le plus grand donateur mais n’ont pas pris d’engagement lors du Sommet de Londres), des contributions notables ont été faites par des pays non engagés en Europe pour répondre au besoin mondial non satisfait en terme de planification familiale. En Belgique et en Irlande, les engagements de politique envers la SR/PL ont d’ailleurs connu une hausse en 2014–2015. L’UNFPA a reçu un soutien financier accru de la part de la Belgique et de la Finlande en 2014 et 2015.

DÉPENSES MONDIALES POUR LA PLANIFICATION FAMILIALE : ANALYSE TRACK20

Une nouvelle façon d’estimer les dépenses totales pour la planification familiale de toutes les sources (publique, privée et directe) dans les 69 pays cibles de FP2020 a été élaborée par Track20 avec l’aide d’un groupe d’experts réunis dans le cadre de l’International Family Planning Expenditure Tracking Advisory (groupe de conseil pour la surveillance des dépenses de planification familiale internationales). La méthodologie s’inspire de travaux effectués par de nombreux partenaires pour améliorer la collecte et la compréhension des données sur les dépenses de planification familiale, y compris les contributions de donateurs, les dépenses des ONG et des entreprises et les dépenses directes.


Une nouvelle façon d’estimer les dépenses totales pour la planification familiale provenant de toutes les sources (publique, privée et directe) dans les 69 pays cibles FP2020 a été élaborée par Track20.


On estime actuellement qu’en 2013, un total de 3,1 milliards USD ont été dépensés pour la planification familiale dans les 69 pays cibles de FP2020. L’estimation réunit les données de dépenses de la Kaiser Family Foundation, de l’UNFPA/Projet de flux de ressource de l’Institut démographique interdisciplinaire des Pays-Bas (Netherlands Interdisciplinary Demographics Institute Resource Flows Project), du système de comptes de santé de l’Organisation mondiale de la santé, de Countdown 2015 Europe, de l’USAID/ Deliver Project, de PMA2020 et Track20.

Les dépenses totales se chiffrent à un peu moins de 12 USD par utilisateur de contraceptif moderne par an. Près de la moitié des dépenses totales intervient dans seulement cinq pays : l’Indonésie, l’Inde, le Pakistan, l’Égypte et la Bangladesh. Et ces cinq pays représentent 70 % des utilisateurs de contraceptifs modernes sur les 69 pays cibles de FP2020.

Pour en savoir plus, téléchargez l’Annexe sur le programme de mesure

Photographie : Prashant Panjiar/FP2020

ÉTUDE D’INVESTISSEMENT POUR LA CONTRACEPTION

Pour illustrer l’impact potentiel de l’investissement d’une nation dans la contraception, Marie Stopes International (MSI) a sélectionné cinq indicateurs sociaux et économiques pour lesquels les données de chaque pays sont largement disponibles et fiables : PIB par habitant ; taux de filles terminant l’école primaire ; classement d’égalité des sexes ; aide étrangère en pourcentage du revenu du gouvernement ; et position dans le Fragile State Index (Indice de fragilité d’État). Grâce à l’exemple hypothétique d’un petit pays d’Afrique subsaharienne appelé Contraceptia, présentant 2,2 millions de femmes en âge de procréer et un taux de prévalence contraceptive (TPC) de 20 %, MSI a estimé les avantages d’augmenter le TPC de 5 points de pourcentage. Les résultats indiquent des corrélations potentiellement stimulantes : fournir une contraception à 5 % de femmes en âge de procréer supplémentaires semble coïncider avec des améliorations significatives des cinq indicateurs sociaux et économiques.18


18. https://mariestopes.org/sites/default/files/Time-t...

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